1. |
La Fatigue
03:41
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J'ai la tête comme un pneu
Le cœur dans mon crâne
J’ai tellement chaud
Le gel s’empare de moi
J’ai les yeux et les lèvres
Qui crèvent et qui fendent
Je tremble ma vie
Et mon corps qui me quitte un peu plus
Quand la fatigue prend le dessus
J'ai les pieds comme des ancres
Les talons sur la langue
J’oublie je-ne-sais-quoi
Le vide s'accroche à moi
J'ai le pas trop pesant
Les distances me dérangent
Je ronge ma vie
Et mon corps qui me quitte un peu plus
Quand la fatigue prend le dessus
J'ai la tête comme un pneu
Et les pieds comme des ancres
Entre les deux, que des membres
Qui trahissent ma peur
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2. |
Le corps est lourd
03:08
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La corde est plutôt raide
Et la gravité affamée
Il n’y a aucun filet
En dessous de tes pas
Tu as tout ton poids
Le vide a tout son temps
Et la lourdeur de ton tourment
Te déshabille parfois
Le corps est lourd
Mais l'âme est légère comme l'air
Quand le vent te pousse
Le corps est lourd
Mais l'âme est légère comme l'air
Quand le vent te pousse à contre-courant
Le glissement de tes pas
Comme un balai sur un tambour
Les yeux vers le bas
Tu hallucines subitement
Tu lévites là-haut
Au dessus de tes moyens, de tes affaires
Tu sais si bien le faire
Tu sais si bien le faire...
Le corps est lourd
Mais l'âme est légère comme l'air
Quand le vent te pousse
Le corps est lourd
Mais l'âme est légère comme l'air
Quand le vent te pousse à contre-courant
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3. |
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Le prochain train file au garage
Il faudra attendre le suivant
Avertissement de voleurs
Tous ces bagages portés sur le devant
Paris
De toi
Je m’ennuie
Déjà
L’embarquement a lieu dans 5
Charles-de-Gaule, tu t’excites
Tout me semble beaucoup plus lourd
Toujours pas prêts pour notre retour
Et se dresse la file
Dans tout le terminal
Appel final
Paris
De toi
Je m’ennuie
Déjà
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4. |
Quand je m'endors debout
03:06
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Je me lève pendant que tu dors
Je referme la porte sans bruit
J'étends mon corps
Dans le corridor
Car tout devient flou
Quand je m’endors debout
J'avance comme un fantôme
Pour accomplir quelque chose
Que je ne connais pas
J'étends mon corps
Dans le corridor
Car tout devient flou
Quand je m’endors debout
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5. |
Le Raconteur
03:18
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Des mots de réconfort
Tes propos trop usés
Ceux qu’on entend toujours
Qui n’ont plus de portée
Des phrases dites par coeur
Tes silences comme béquilles
Qui accentuent les pauses
Qui t'empêchent de tomber
Tu es un raconteur
Tu me racontes toujours des histoires
Une prémisse qui dure des heures
T’adaptes le tout en ta faveur
Tu as le sens du drame
Tu en mets toujours plus
Et, tu sais plaire aux femmes
Tu as le talent d'un coureur
Mais, tu te perds un peu plus
T’embellis tes horreurs
Les mêmes que tu ramènes jour après jour...
Tu es un raconteur
Tu me racontes toujours des histoires
Une prémisse qui dure des heures
T’adaptes le tout en ta faveur
D'aventure en aventure
D'inventions et de potins
Que tu mènes une vie incroyable !
De mystères et davantage
Le réel demeure incertain
Tu es tellement incroyable !
Quand tu t'entends
Dans ton corps des tremblements...
Le sais-tu ?
Tu m'inspires
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6. |
Ton Masque
03:59
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Tu veux te perdre, perdre la carte
Ne plus suivre la vague ni suivre la parade
Tu veux te perdre en entier
Tombe et tombe jusqu'à t'oublier
Ton horloge est surmenée
Fatiguée de tourner et surtout étourdie
C'est tout ce qu'elle sait faire
S'envoyer les aiguilles en l'air
Faire comme si...
Avoir l'air de...
Ton visage est un panneau
Tout ce que tu nous vends, tu nous l'as déjà vendu
Il faut lire la note encore une fois
Décoder ton coeur du bout des doigts
Faire comme si...
Avoir l'air de...
Ne plus suivre la vague ni suivre la parade...
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7. |
La dérive
03:57
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À cause de toi
Je mélange mes sentiments
Je ne sais plus si j'ai faim
Ou si j'ai mal au ventre
Quand tu es là
Je remets tout à plus tard
Je perds le goût pour les saveurs
Je perds tout repère
Et le temps qui file trop vite saccage encore mes humeurs
Quand tu me manques
Je m'abandonne aussi
Ta présence est rassurante
Sinon, je me fais mille scénarios
Quand je me tolère
J'arrive à mieux me sentir
Peu à peu, le charme s'évapore
Le calme reprend le fort
Sinon, le temps qui file trop vite saccage encore mes humeurs
Il est midi, il fait déjà trop noir
Une autre journée à se sortir du trou
Une autre journée à se foutre de tout
De moi, de lui, des autres...
D'elle, de moi, de lui, des autres...
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8. |
Ta langue sale
03:47
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Le nez contre le mur
À ne rien y comprendre
Quand l'écho des injures
Frappe contre tes tempes
Une lobotomie intense
Pour réduire l'autonomie
Un endroit obscur
Ton outil de torture
Plus facile à dire qu'à prendre
Les mots qui font mal, qui causent des maux
Si tu as le choix
Des mots que tu dis
Veux-tu me dire pourquoi
Ce sont les pires que tu choisis ?
Les ombres comme support
Aux voix qui s'impatientent
Les murmures qui remplissent
Les moments de silence
L'attente est insoutenable
La peur envahissante
La colère inonde
Sa conscience lentement
Plus facile à dire qu'à prendre
Les mots qui font mal, qui causent des maux
Si tu as le choix
Des mots que tu dis
Veux-tu me dire pourquoi
Ce sont les pires que tu choisis ?
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9. |
L'emballage
02:47
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Ce quelque chose que tu portes si bien
Bien que tu ne portes rien
Et qui me pousse à faire des trucs de fou
Me hante, me hante
Ce quelque chose que tu renfermes
- Et je ferme les yeux
Fait que j’en désire toujours plus
Et je perds le contrôle
L’emballage, je m’en balance
Je préfère la chair, je préfère l'essence
Les longs soupirs que tu provoques
Et la saveur en toi
Me rentrent dans le torse avec force
Toutes ces formes que tu prends bien
Qui font battre les coeurs
Et l'odeur que tu déploies
Me chavire, me chavire
L’emballage, je m’en balance
Je préfère la chair, je préfère l’essence
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10. |
Ta playlist
03:39
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J'attends ton arrivée. Regarde !
Ton absence rend silencieux l'appart
Tu vois, la pièce est plutôt grande
Sans ta voix qui y fredonne
Je compte tous mes pas
Je me coupe les doigts
À la fenêtre, à l'étage
Je suis seul, je suis ailleurs
Pour passer au travers
J'écoute les airs que tu préfères
Le vacarme me déconcentre
Les bruits enterrent mon silence
L'oreille contre le mur
Que j'aimerais entendre tes pas !
À la fenêtre, à l'étage
Je suis seul, je suis ailleurs
Pour passer au travers
J'écoute les airs que tu préfères
Et j'attends...
Encore.
À la fenêtre, à l'étage
Je suis seul, je suis ailleurs
Pour passer au travers
J'écoute les airs que tu préfères
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11. |
Au dessus de mes épaules
05:51
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Dans ma tête, c'est le cirque
Les numéros s’enchaînent
Comme des wagons
Un homme plonge dans la gueule d’un lion
Dans mon crâne, il y a un orchestre
Que je ne peux faire taire
Les mélodies se chevauchent
Et les cymbales saturent tous les micros
Sur mon visage, il y a cet air
Le reflet de ce que je pense
Et qui se laisse changer par le temps
Qui se laisse changer par le temps
Dans mes yeux, il y a toi
Que je ne peux m’empêcher de regarder
Et c’est très bien comme ça.
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on a créé UN MONSTRE Montréal, Québec
La pop rock de On a créé un monstre déjoue en concert parce qu’on assiste à un complot d’anciens adolescents qui vous manipules à réfléchir tout en vous amusant. Après L'Iceberg et La Dérive, le groupe nous présente un nouvel EP "Théâtre des Catastrophes". ... more
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