1. |
On a vu pire
05:29
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On a érigé quatre murs autour de nous
On nous a mis au trou
Pour nous isoler de force
Mais on a attendu le bon moment dans la nuit
On a mis en scène notre sortie en force
On pourra nous provoquer infiniment
Nous dire quoi faire avec qui et comment
S'il faut prendre les embûches comme des défis
On leur montrera qu'on a vu pire
On a construit un puits de lumière et des fenêtres trop hautes
Sachant très bien que nous n'étions pas à la hauteur
Pour nous donner des envies de partir
Pour nous faire voir le ciel de l'intérieur
Pou nous donner mal au coeur
Entre nous, ça a semé le doute
S'arrêter ici seul ou reprendre la route
Si quatre murs ont suffi à nous remettre en question
Élaborons le plan de notre évasion
On pourra nous provoquer infiniment
Nous dire quoi faire, avec qui et comment
S'il faut prendre les embûches comme des défis
On leur montrera qu'on a vu pire
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2. |
Rencontre surprise
03:40
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Se réveiller sur le sol
La tête comme une bombe
La pleine lune qui s'affole
Les idées qui dorment
Le brouillard sur le trottoir
Comme un corps sur un lit
Des pieds fendent le nuage
Qui me servait d'abri
Échapper son destin
Pour être retrouvé
Une rencontre surprise
Où tes pas t'ont menée... à moi
Tu as tous les mots au bout des doigts
Et tous les verbes dans la colonne
Mille et un regards que j'aime voir
À travers le filtre de tes yeux
Échapper son destin
Pour être retrouvé
Une rencontre surprise
Où tes pas t'ont menée... à moi
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3. |
Les pôles de l'existence
02:58
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J’ai vu la maladie, la mort à l’urgence
J’ai vécu plein de choses étranges, elle m’a dit
Je suis trop vieille, il n’y a plus rien à faire avec moi
Allez savoir pourquoi je suis toujours ici
J’ai vu des trucs qui m’ont coupé le souffle
Souvent eu peine à respirer, incapable d’ouvrir la bouche
J’ai perdu l’appétit, le sommeil et encore
À pousser de la poussière de corps dans le corridor
Je l’ai compris dès ma première journée à l’hosto
J’allais devoir affronter mes peurs au boulot
À me faufiler entre malheurs et chances
Et prendre conscience des pôles de l’existence
J’ai côtoyé des réussites qui ont tourné mal
Un docteur enfermé dans son hôpital
Je me suis souvent caché, à l’écart
Question de me refaire le moral
Moi, le mal, la maladie, l’hôpital, ça me fait peur
D’ailleurs, j’ai toujours trouvé qu’il y trainait une drôle d’odeur
Celle de la morgue remplie de corps morts
Je crois que j’ai vu celui-là bouger encore
Nous sommes des milliards de surprises
Autant de milliards à ne pas savoir
Je l’ai compris dès ma première journée à l’hosto
J’allais devoir affronter mes peurs au boulot
À me faufiler entre malheurs et chances
Et prendre conscience des pôles de l’existence
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4. |
Le pas des étourdis
03:23
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Tu bouges toujours dans ta tête
Tu ne comptes pas tes pas
Tu chantes toujours avec tes yeux
Les pupilles qui valsent en choeur
Tu t'abandonnes à la musique
Car elle t'inonde
Dans la couleur, tu renonces à ta grisaille
Dans la noirceur, tu laisses voir ta lumière
Et tu danses, danses, danses
Improvisant ta chorégraphie
Et tu tournes, tournes, tournes
Suivant le pas des étourdis
Tu fonces toujours dans l'envie
Tu joues au maître de l'univers
Quand ça te chante
Les accords te poussent en hauteur
Et tu laisses ton corps
Encore et encore retomber
Dans la couleur, tu renonces à ta grisaille
Dans la noirceur, tu laisses voir ta lumière
Et tu danses, danses, danses
Improvisant ta chorégraphie
Et tu tournes, tournes, tournes
Suivant le pas des étourdis
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5. |
Insectarium
03:17
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Je suis le maître de l’insectarium.
De l’insectarium, je suis le maître.
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6. |
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La rechute de ceux
Qui ne voulaient plus dormir
L'aiguille voyage
Pour de sombres paysages
Arrêter de souffrir
Pour se projeter au loin
Combler le manque
Avant de créer le besoin
Les cheveux dans le caniveau
Les gyrophares sur les flaques d'eau
Les curieux sur les balcons
Laissés sans réponses ni questions
Ils s'étaient promis
De ne plus aller jouer
Aux confins de leurs exutoires
Un rêve sans histoire
Arrêter de souffrir
Pour se projeter au loin
Combler le manque
Avant de créer le besoin
Les cheveux dans le caniveau
Les gyrophares sur les flaques d'eau
Les curieux sur les balcons
Laissés sans réponses ni questions
Les vents lourds de la Ste-Catherine
Le coeur léger vers les ruelles
Loin des bruits sourds des trous noirs
Ils marchent leur vie dans l’éternel
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on a créé UN MONSTRE Montréal, Québec
La pop rock de On a créé un monstre déjoue en concert parce qu’on assiste à un complot d’anciens adolescents qui vous manipules à réfléchir tout en vous amusant. Après L'Iceberg et La Dérive, le groupe nous présente un nouvel EP "Théâtre des Catastrophes". ... more
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